
Aujourd’hui, moi, Milloc, je vous emmène la tête dans les nuages (ou presque) pour parler de mes compagnons de passage préférés : les oiseaux migrateurs ! Chaque année, à l’automne comme au printemps, j’en vois défiler des escadrilles entières au-dessus de ma tête. Un vrai ballet aérien qui signe le changement de saison.
Et s’il y a bien une star du ciel landais, c’est sans conteste la Grue cendrée !
Ces grandes voyageuses quittent les plaines du nord de l’Europe pour rejoindre les zones plus douces du sud, souvent jusqu’en Espagne. Et je peux vous dire qu’on les entend arriver de loin ! Leur cri typique, un “krou-krou” puissant, résonne bien avant qu’on ne distingue leurs silhouettes élégantes formant un V parfait dans le ciel.
Mon spot préféré pour les admirer ?
👉 La Réserve naturelle d’Arjuzanx, un site exceptionnel où des milliers de grues font halte chaque hiver.
👉 L’observatoire de Villenave, en Pays Tarusate, parfait pour observer sans déranger.
Un vrai spectacle de la nature, surtout au coucher du soleil !
EN RAISON DE L'EPIDEMIE DE GRIPPE AVIAIRE, LES VISITES
D'ARJUZANX SONT SUSPENDUES JUSQU'A NOUVEL ORDRE


Mais les migrateurs ne sont pas tous aussi imposants. En se promenant tranquillement autour d’un étang ou d’un lac, vous croiserez sûrement le colvert, ce canard bien connu de nos zones humides.
Le mâle, reconnaissable à sa tête d’un vert profond et brillant, accompagne la femelle, au plumage brun et beige, plus discret mais tout aussi élégant. On les retrouve un peu partout : à l’étang de la Prade, au lac d’Arjuzanx, ou encore sur les petits plans d’eau forestiers.
Attention, ne les confondez pas avec leur cousine plus menue : la sarcelle d’hiver !
C’est le plus petit canard de surface présent en France. Très vive, elle affectionne les zones calmes et peu profondes. En hiver, elle migre depuis le nord de l’Europe pour profiter de nos hivers plus doux. Si vous tendez bien l’oreille, vous l’entendrez parfois “pianoter” en groupe, un vrai petit chœur des marais !


Et pour terminer ce tour d’horizon des migrateurs landais, impossible de ne pas parler de la palombe, notre fameuse pigeon ramier, qu’ici on surnomme affectueusement “l’oiseau bleu”.
Véritable icône de l’automne, elle traverse les Landes d’octobre à novembre lors de sa grande migration vers la péninsule Ibérique. On la voit partir par nuages entiers, survolant les champs au lever du jour. Dans certaines communes, son passage est presque une fête : un moment attendu, observé, célébré !
Comment bien observer les oiseaux migrateurs ?
Parce qu’admirer ce spectacle demande un peu de préparation, voici les conseils de Milloc, testés et approuvés :
💡 Tip n°1 : De patience tu t’armeras !
Les oiseaux ne volent pas sur commande, alors prends le temps, respire, observe.
💡 Tip n°2 : De discrétion tu useras !
Les oiseaux sont méfiants, mieux vaut se fondre dans le décor et éviter les gestes brusques.
💡 Tip n°3 : De jumelles tu te muniras !
Indispensables pour repérer les détails du plumage ou le mouvement d’un vol lointain.
💡 Tip n°4 : Ton carnet ou ton appareil photo tu emporteras !
Pour noter tes observations ou immortaliser ces instants magiques.
💡 Tip n°5 : Respectueux de la nature tu resteras !
Reste sur les sentiers, garde tes distances, et laisse chaque oiseau vivre son voyage en paix.

Maintenant que tu sais quoi observer et comment le faire, il ne te reste plus qu’à lever les yeux vers le ciel et te laisser émerveiller par le grand voyage des migrateurs.
Alors, prêt(e) à partir à leur rencontre ?
Moi, Milloc, je te donne rendez-vous dans les Landes Intérieures, pour vivre ce spectacle unique au rythme des ailes et du vent 🌾✨